En 2020, les producteurs de betteraves ont dû faire face à une importante crise sanitaire : transmis par les pucerons, le virus de la jaunisse s’est développé sur tout le territoire et a causé d’importantes pertes de production. D’où l’autorisation exceptionnelle, depuis le début de l’année 2021, d’utiliser un produit phytosanitaire. Lequel ?
Pour rappel, l’utilisation des produits phytopharmaceutiques contenant une ou des substances actives de la famille des néonicotinoïdes est normalement interdite depuis le 1er septembre 2018.
Des dérogations étaient possibles jusqu’au 1er juillet 2020. Depuis cette date, il n’était donc plus possible, en France, d’utiliser ce type de pesticides.
Mais, il n’existe pas (pour l’instant) d’alternative à l’usage de ces produits dans la filière betterave sucrière.
Et en l’absence de traitement, la jaunisse de la betterave s’est particulièrement développée en 2020, amenant les professionnels de cette filière à connaître une crise inédite.
Pour que cela ne se reproduise pas, et dans l’attente d’alternatives permettant de lutter de façon suffisamment efficace contre la jaunisse de la betterave, le Gouvernement a de nouveau autorisé les agriculteurs à recourir à des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam, jusqu’au 1er juillet 2023.
Les conditions de leur utilisation sont consultables à l’adresse suivante : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043099904.
Source : Arrêté du 5 février 2021 autorisant provisoirement l’emploi de semences de betteraves sucrières traitées avec des produits phytopharmaceutiques contenant les substances actives imidaclopride ou thiamethoxam
Betterave sucrière : un remède contre la jaunisse ? © Copyright WebLex – 2021