Pour lutter contre la grippe aviaire, le gouvernement a créé des « zones à risque de diffusion » et a instauré des règles de biosécurité. A quoi servent-elles ? Qui est concerné ?
Depuis le 1er octobre 2021, certaines communes, dont la liste est consultable ici, sont considérées comme des « zones à risque de diffusion » de la grippe aviaire hautement pathogène.
Pour rappel, une « zone à risque de diffusion » correspond à une partie du territoire dans laquelle la probabilité de transmission de la grippe aviaire hautement pathogène est supérieure au reste du territoire.
Pour limiter la propagation du virus entre élevages, des mesures peuvent être prises dans lesdites zones. Par exemple, en période de risque « modéré », l’obligation de mise à l’abri s’applique aux palmipèdes âgés de moins de 42 jours.
Si le niveau de risque augmente à « élevé », des mesures de prévention et de surveillance supplémentaires s’appliquent, comme l’obligation pour tout véhicule pénétrant dans la zone professionnelle de l’élevage de faire l’objet d’une désinfection avant l’entrée, puis au départ de ladite zone.
Pour éviter l’apparition et la propagation de la grippe aviaire dans les établissements détenant des volailles ou des oiseaux captifs, ces établissements doivent respecter des règles de biosécurité.
L’ensemble de ces règles sont consultables ici.
A titre d’exemple, elles imposent le suivi d’une formation par le personnel relative à l’élaboration et à la gestion du plan de biosécurité et aux bonnes pratiques d’hygiène en établissement.
Sources :
Grippe aviaire : une réglementation renforcée © Copyright WebLex – 2021