Les déplacements de personnes sont strictement encadrés depuis le 2 juin 2021. Que faut-il savoir à ce sujet ?
Depuis le 2 juin 2021, il est prévu que toute personne qui souhaite se déplacer à destination de la Corse en provenance du territoire hexagonal est dans l’obligation de présenter à l’entreprise de transport, avant son embarquement :
A défaut de présentation de l’un ou l’autre de ces documents obligatoires, l’embarquement est refusé.
Il est par ailleurs prévu, depuis le 2 juin 2021, que toute personne qui arrive en France en provenance du Royaume-Uni doit impérativement présenter à l’entreprise de transport, avant son embarquement :
Par exception aux dispositions normalement applicables, il est prévu que toute personne qui se déplace depuis Mayotte ou La Réunion vers tout autre point du territoire national est tenue de présenter à l’entreprise de transport, avant son embarquement ;
A compter du 9 juin 2021, il est prévu que les voyageurs qui ont fait l’objet d’un schéma vaccinal complet seront dispensés de respecter une mesure d’isolement pour les déplacements effectués (dans les 2 sens) :
Cette date marquera aussi la fin de l’obligation, pour ces mêmes voyageurs, de justifier d’un motif impérieux pour se déplacer.
Notez toutefois qu’un test PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ continuera d’être requis.
Point important, il est prévu que la dérogation aux motifs impérieux qui est accordée aux parents qui se sont fait vacciner s’applique automatiquement à leurs enfants mineurs qui les accompagnent.
Les voyageurs non-vaccinés continueront d’être soumis à l’obligation de justifier d’un motif impérieux pour se déplacer et de s’auto-isoler pour une durée de 7 jours.
A compter du 9 juin 2021, il est par ailleurs prévu que les voyageurs qui effectuent des déplacements entre la Guyane et l’hexagone ne seront plus, à leur arrivée dans l’hexagone, tenus de respecter une quarantaine obligatoire de 10 jours.
Ils devront toutefois s’auto-isoler pour une durée de 7 jours, quel que soit le sens de leur voyage (Guyane-hexagone, ou hexagone-Guyane).
Par exception, il est prévu qu’eu égard à la situation sanitaire au Brésil, les déplacements de personnes par transport terrestre ou fluvial en provenance de ce pays vers la Guyane sont interdits jusqu’à nouvel ordre, à l’exception de ceux nécessaires au transport de marchandises.
Sont en principe interdits les déplacements :
Cette interdiction n’a toutefois pas vocation à s’appliquer si ces déplacements sont fondés sur un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé.
Pour les vols en provenance ou à destination de la Polynésie française, le représentant de l’Etat a le pouvoir de compléter, en fonction des circonstances locales et de l’évolution de l’épidémie dans les territoires de départ ou de destination, la liste des motifs dérogatoires de nature à justifier les déplacements.
Point important, il est prévu, comme précédemment, que les personnes qui souhaitent bénéficier de l’un des motifs dérogatoires de déplacement doivent obligatoirement se munir d’un document permettant de justifier du motif de leur déplacement.
Lorsque le déplacement est opéré par une entreprise de transport, la personne est tenue de présenter, avant l’embarquement, une déclaration sur l’honneur du motif de son déplacement, accompagnée du justificatif requis.
A défaut, l’embarquement est refusé.
En Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises et de Clipperton, le représentant de l’Etat a le droit d’exiger, lorsque les circonstances locales le justifient, que la déclaration sur l’honneur et le document justificatif lui soient adressés au moins 6 jours avant le déplacement envisagé contre récépissé.
La personne est alors tenue de présenter, avant l’embarquement, le récépissé qu’elle a récupéré auprès du représentant de l’Etat, sous peine de se voir opposer un refus d’embarquement.
Point important, les délais mentionnés ci-dessus ne sont pas applicables en cas d’urgence (dûment justifiée par la personne auprès du représentant de l’Etat).
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Coronavirus (COVID-19) : le point sur les restrictions de déplacement en juin 2021 © Copyright WebLex – 2021