L’autorité de régulation des transports (ART) est l’autorité compétente pour homologuer les tarifs des redevances aéroportuaires des aéroports les plus importants de France, déterminés en fonction du nombre de voyageurs qui les fréquentent. Or, la crise sanitaire est passée par là, entraînant une chute du trafic aérien. De quoi remettre en cause la compétence de l’ART ?
En France, l’Autorité de régulation des transports (ART) est aujourd’hui l’autorité compétente pour homologuer les tarifs des redevances aéroportuaires pour les aéroports dont le trafic annuel a dépassé 5 millions de passagers au cours de la dernière année calendaire, ainsi que pour leurs aéroports satellites.
En raison de la crise sanitaire liée à la covid-19, le trafic des aéroports français devrait être, en 2020, inférieur de plus de 65 % à leur trafic de 2019.
La reprise du trafic aérien devrait être progressive et il n’est pas attendu qu’ils retrouvent avant 2023 leur niveau d’activité antérieur à la crise.
En conséquence, l’ART devrait perdre sa compétence au 1er janvier 2021, pour une ou plusieurs années, pour l’ensemble des aéroports relevant de sa compétence à l’exception des Aéroports de Paris.
Sont donc notamment concernés les aéroports : Nice-Côte d’Azur, Lyon-Saint-Exupéry, Marseille-Provence, Toulouse-Blagnac, Bâle-Mulhouse, Bordeaux-Mérignac et Nantes-Atlantique.
Enfin, afin d’assurer la stabilité de la régulation des principaux aéroports français, le Gouvernement étend désormais la compétence de l’ART aux aéroports dont le trafic annuel a dépassé 5 millions de passagers au cours de l’une des 5 années précédentes (au lieu de la seule dernière année calendaire) et à leurs aéroports satellites.
Sources :
Coronavirus (COVID-19) : vers une remise en cause de l’Autorité de régulation des transports (ART) ? © Copyright WebLex – 2020