Actuellement, l’identification électronique dans le secteur de la santé n’est pas optimale. Pour l’améliorer, le gouvernement vient de prendre un certain nombre de mesures. Lesquelles ?
Aujourd’hui, dans le secteur de la santé, un triple constat s’impose lorsqu’il est question d’identification électronique :
Tout d’abord, le « Répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé » (RPPS) et le « Fichier national des établissements sanitaires et sociaux » (FINESS) vont être adaptés pour que l’ensemble des professionnels intervenant dans le système de santé, qu’ils relèvent du secteur sanitaire ou du secteur médico-social, qui le doivent ou qui le veulent, puissent y être enregistrés.
L’objectif final est de permettre, lors de l’échange de documents de santé, de n’avoir qu’une seule manière d’identifier les professionnels.
Par ailleurs, les sociétés qui gèrent le RPPS et le FINESS pourront détecter si un professionnel est encore bien inscrit au tableau, et pour certains professionnels, s’ils sont bien employés dans une structure.
Ensuite, il est prévu que les professionnels intervenant en santé s’identifient seulement via l’application mobile e-CPS, le fédérateur Pro Santé Connect et les produits de certification destinés aux sociétés, le cas échéant.
Les usagers du système de santé devront, quant à eux, utiliser l’application carte vitale (ApCV).
Enfin, il est prévu de mettre en place un niveau de garantie minimum lors de l’identification électronique, à l’image de ce qui a été fait dans le secteur bancaire.
Pour l’identification électronique des professionnels, il est également prévu que certains types de service implémentent certains moyens d’identification électronique fournis par l’administration, comme le fédérateur Pro Santé Connect.
Sources :
Identification électronique dans le secteur de la santé : du nouveau ? © Copyright WebLex – 2021