Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) constate que la situation de l’accès aux soins de proximité ne va pas en s’améliorant. Les déserts médicaux s’agrandissent et 11 % de la population adulte n’aurait pas de médecin traitant déclaré. Si des mesures ont déjà été prises pour améliorer la situation, d’autres propositions sont faites. Quelles sont-elles ?
La notion de « désert médical » désigne une zone géographique dans laquelle l’accès aux soins est insuffisant pour la population du fait de l’absence ou du nombre réduit de médecins installés localement.
Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM) propose plusieurs pistes pour limiter les conséquences de ces déserts médicaux :
Pour ce dernier point, des professions nouvelles ont été créées, comme les assistants médicaux et les infirmiers en pratique avancée, afin d’établir plusieurs niveaux de compétences au sein d’un établissement médical pour répartir plus efficacement les tâches et améliorer l’accueil de la patientèle.
D’après le HCAAM, c’est cette possibilité d’un travail en équipe qui offre la meilleure perspective d’amélioration de la situation. Constatant qu’en 2019, 39 % des médecins exerçaient toujours seuls dans leur cabinet, le Haut conseil note tout de même une tendance à la baisse de cette façon de pratiquer et prévoit que la pratique en profession regroupée devrait devenir majoritaire d’ici 10 ans.
Source : Actualité de Vie-publique.fr du 16 septembre 2022 « Soins de proximité : mieux garantir l’accès des patients aux médecins »
Déserts médicaux : l’union fait la force © Copyright WebLex – 2022